Certains s’exposent en vitrine des restaurants chics, d’autres sont incontournables des fêtes populaires. Toujours dans le ton, les fruits de mer sont surtout riches en apports indispensables à la santé.
L’effet mode des fruits de mer
Dîner en amoureux autour d’un plat de fruits de mer, l’image s’est amplement répandue ces dernières années, et pas seulement sur le littoral. Aujourd’hui, on déguste homards, palourdes et araignées de mer aussi bien au cœur de Paris que dans les stations de montagne. Un repas original, qui s’adresse autant aux milieux chics pour certains produits de la mer aux tarifs élevés, qu’aux ambiances franchement populaires s’agissant par exemple des incontournables moules-frites de la grande braderie de Lille. En bordure d’Atlantique, savourer quelques huitres à l’ombre d’une baraque à huitres à toute heure de la journée ne s’est jamais aussi bien porté ! Aussi succulents soient-ils, les fruits de mer n’en sont pas moins réputés pour leur effet santé : soigneusement sélectionnés, ce sont des concentrés de bienfaits pour l’homme.
Un concentré de bienfaits pour l’homme
Le saviez-vous ? Homards, crevettes, crabes, coquilles Saint-Jacques et autres coquillages de tout acabit sont un véritable cocktail de protéines. Et à l’inverse de toutes les viandes, blanches y compris, ils sont quasi nuls en gras saturé tout en étant d’excellentes sources d’oméga-3, contribuant ainsi à la bonne marche du cerveau. Une portion normale de coquillages et crustacés contient trois fois moins de cholestérol qu’un œuf ! Excellents pour les personnes souffrant de cardiopathie, les fruits de mer sont par ailleurs riches en cuivre, zinc et sélénium, des minéraux essentiels à la régulation du système immunitaire. Ils bénéficient également d’un apport exceptionnel en vitamine B12, important pour le renouvellement cellulaire.
Achetez-les vivants !
« Attention fragiles » : pour ne pas risquer les problèmes de dérangements intestinaux, les fruits de mer réclament une pleine vigilance au moment de l’achat. Choisissez-les vivants ! Les coquilles doivent être fermées ou se refermer à chaque contact sec, elles doivent s’ouvrir à la cuisson, celles qui restent closes doivent être jetées. Il est enfin préférable de ne pas manger de coquillages crus : en cause, des bactéries ou virus « parasiteurs d’intestin », qui dans tous les cas seront détruits à la cuisson.
L’idéal est ensuite d’apprêter vos coquillages et crustacés le plus sobrement possible, sans ajout de sauce ni de crème. Un simple jus de citron fera très bien l’affaire. On évitera aussi de les paner et de les frire, la mode fish and chips, symbole du fast-food britannique avant l’arrivée des burgers américains, est évidemment à bannir si l’on veut profiter pleinement de tous les apports des fruits de mer.